vendredi 4 octobre 2024
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Éditorial de l’été : nous avons besoin d’une Grande Révolution !

Les mouvements de l’Histoire se font sur le long terme, mais dans certains moments, un mois paraît dix ans, et c’est ce qu’il s’est passé depuis le début de la pandémie. Tout s’est accéléré, tout devient vertigineux. Le principal, c’est que partout les masses bouillonnent et luttent comme jamais. En regardant d’un œil avisé la situation mondiale, nous pouvons dire qu’elle est excellente : les conditions objec-tives et subjectives sont réunies pour pouvoir reconstituer une puissante force révolutionnaire en France et au niveau mondial. Nous vivons, sans le percevoir par manque de compréhension, une nouvelle vague de la Révolution mondiale. Bien entendu, avec la Révolution, il y a la réaction, c’est une unité de contraires. Plus la Révolution va avancer, plus les réactionnaires vont se déchaî-ner. Voilà un sacré aveu de fai-blesse de leur part ! Car si tout marchait bien, y aurait-il besoin, en Colombie, en Inde, au Brésil et partout dans le tiers-monde, de massacrer la population ? Si tout allait bien, la République bourgeoise française aurait-elle besoin de vêtir son manteau ré-actionnaire ? Comprenons-le : les dominants sont sur la défensive, ils tremblent à la vue de la catas-trophe économique, sociale et politique qui s’annonce. Ils sont condamnés par l’Histoire, ils se battront donc jusqu’à leur dernier souffle.

La crise économique, masquée par la pandémie, va s’installer de plus en plus profondément. Plus le système est en crise, plus il assoit son pouvoir économique, politique, social et culturel sur le prolétariat, c’est une constante. Nous allons revivre l’inflation, la baisse drastique du niveau de vie, le chômage et la misère, et tout cela va être la base de la Révolution. Tout cela va amener d’immenses révoltes que nous ne pouvons imaginer. Les Gilets Jaunes ou l’abstention historique aux élections régionales ne sont qu’un avant-goût du grand fracas qui s’annonce. La France, comme tous les pays développés, va être touchée par l’onde de choc qui va nous arriver du tiers-monde en feu.

Nous avons besoin d’une grande Révolution qui balayera les monopoles carnassiers, les politiciens corrompus, les po-pulistes et autres opportunistes faiseurs de miracle. Seul cet acte transcendant pourra régler les mille problèmes que nous ren-controns au quotidien.

Pour les révolutionnaires, les tâches sont immenses dans les pays impérialistes, et nous de-vons défricher un terrain presque inconnu. Il faut construire l’ins-trument de notre émancipation et c’est un long chemin semé d’embûches. Nous avançons à tâtons et nous apprenons sur le tas, par la pratique. Bien sûr, nous faisons des erreurs, car nous pra-tiquons avec un dévouement en-tier et une fidélité sans borne à la cause. Cependant, les erreurs sont mère de tous les succès, comme le disait le Président Mao. Qui peut nous jeter la pierre, si, par excès de volontarisme, nous avons péché ? L’époque n’est-elle pas mûre pour la constitution d’une nouvelle organisation pro-létarienne de combat ? Elle l’est assurément. Le prolétariat la ré-clame à cor et à cri. Écoutons-le et battons-nous pour l’unité, car l’époque est trop difficile pour se désunir. Chacun doit prendre ses responsabilités. Le monde est une unité et le prolétariat est une classe unique, c’est une nécessité de le comprendre dans ces temps troublés.

Le travail politique, ce dur la-beur de fourmi, est une graine que nous plantons et la récolte, tôt ou tard, donnera d’excellents fruits. Nous méritons tous d’avoir une vie digne, de pouvoir éle-ver nos enfants dans un pays où règne la justice, d’avoir un travail utile et intéressant, d’avoir la pos-sibilité de véritablement décider de ce que nous voulons comme société.

Trop de misère, trop de vio-lences contre les femmes et les enfants, trop de mensonges, de corruption, d’inégalités insoute-nables, trop d’escrocs dans nos dirigeants, trop d’inculture et d’abrutissement : la coupe est pleine et archi-pleine. Ce n’est pas de gifles qu’ont besoin ces criminels, mais d’un tribunal qui les jugera et les condamnera.

Les années qui viennent vont être décisives dans l’Histoire de l’humanité. Il est temps d’expro-prier les expropriateurs.

Le Comité de Rédaction de Nouvelle Époque (anciennement La Cause du Peuple)

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